11/07/2016

Rassegna stampa: Thomas Sotinel (Le Monde) su Il Cinema Ritrovato

BOLOGNE: UNE MACHINE À VOYAGER DANS LE TEMPS DU CINÉMA

 di Thomas Sotinel 
(Le Monde, 29 giugno 2016)

“Le festival Il cinema ritrovato («Le cinéma retrouvé»), qui célèbre son trentième anniversaire, du 25 juin au 2 juillet, à Bologne (Emilie-Romagne), exacerbe le problème de riche qui accable tout festivalier. Ce syndrome – dit du gourmand dans une pâtisserie – se résout ailleurs en laissant jouer les règles de l’actualité. A Cannes, on ira voir un film parce qu’il est de Moretti ou d’Almodovar, parce qu’il a été réalisé en France si l’on travaille pour Le Monde ou en Italie si l’on écrit pour La Repubblica. Mais à Bologne, les films sont d’âge au moins canonique à de très rares exceptions près (le plus récent que l’on ait repéré dans le programme date de 1996 – La Promesse, de Jean-Pierre et Luc Dardenne).”

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BOLOGNE: SIX CORDES POUR LES PENDRE, DE GRIFFITH À MILESTONE

di Thomas Sotinel
(Le Monde, 1 luglio 2016)

“La sensation de déjà-vu est l’une des plus dérangeantes parmi les phénomènes psychiques non pathologiques. Dans les festivals de cinéma, elle prend une réalité. On verra dans la même journée trois oiseaux s’écraser contre une vivre, deux femmes échouer à appliquer leur rouge à lèvres. C’est une expérience difficile à partager, mais la collision entre deux séquences deThe Front Page (Lewis Milestone, 1931) et Intolerance (David W. Griffith, 1916) m’a bien secoué, jeudi 30 juin, au festival Il cinema ritrovato de Bologne.”

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A BOLOGNE, CENT VINGT ANS DE BLOCKBUSTERS ET DE RARETÉS

di Thomas Sotinel
(Le Monde, 5 luglio 2016)

“A Bologne, pendant une semaine à partir du dernier samedi de juin, le temps s’étire et déploie ses replis. Le cinéma exhibe une jeunesse centenaire qui allait cette année des pistoleros mexicains filmés par l’opérateur lumière Gabriel Veyre en 1896 à un Jérémie Renier adolescent chantant, un siècle plus tard, du Joe Dassin dans La Promesse, des frères Dardenne. Le festival Il cinema ritrovato (Le Cinéma retrouvé), qui fêtait cette année son trentième anniversaire et sa trentième édition (et non trente et unième, anomalie arithmétique qui s’explique par un changement de date, de novembre à juin, en 1995), est devenu l’une des célébrations les plus remarquables de l’histoire sans fin du cinéma, faite de redécouvertes, d’exhumations, et de retrouvailles entre les œuvres et leur public.”

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